Ville | Entrée (mercredi) | Sortie (vendredi) |
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Paris | 19:08 | 20:10 |
Lyon | 19:00 | 19:59 |
Marseille | 18:59 | 19:56 |
Strasbourg | 18:47 | 19:48 |
Jérusalem | 17:42 | 18:57 |
Ashdod | 18:06 | 18:59 |
Gaza | 18:07 | 18:59 |
Netanya | 18:05 | 18:58 |
Tel-Aviv | 18:06 | 18:58 |
Miami | 18:47 | 19:38 |
New York | 18:17 | 19:13 |
Bruxelles | 18:59 | 20:02 |
Montréal | 18:13 | 19:03 |
Genève | 18:48 | 19:54 |
Londres | 18:27 | 19:34 |
Casablanca | 18:54 | 19:47 |
Rosh Hashanah marque le début de l’année juive et est l’une des fêtes les plus significatives du calendrier juif. Elle est célébrée chaque année au début du mois de Tichri, le septième mois du calendrier hébraïque. Pendant deux jours, les juifs du monde entier observent une période de réflexion, de prière et de répentance. C’est le moment idéal pour réexaminer sa vie, se rapprocher de Dieu et se préparer à une nouvelle année sous de meilleurs auspices.
Rosh Hashanah, littéralement traduit par “tête de l’année”, est plus qu’une simple célébration du Nouvel An. Cette fête trouve ses racines dans la Torah, où elle est décrite comme une journée de repos solennelle, marquée par le son du shofar (corne de bélier). Cette sonnerie symbolise un appel au réveil spirituel, une invitation à la réflexion intérieure et à la rétrospection.
Le shofar joue un rôle central dans les célébrations de Rosh Hashanah. Son son puissant résonne dans les synagogues du monde entier, rappelant aux croyants leur devoir de repentance et de changement. Traditionnellement, le shofar est soufflé 100 fois pendant cette période. Chaque sonnerie a un sens profond et incite à l’introspection et à l’engagement personnel pour une meilleure année à venir.
Pendant cette fête, les juifs croient que Dieu passe en revue chaque individu et décide du destin de chacun pour l’année à venir. Les dix jours suivants Rosh Hashanah, connus sous le nom de Dix Jours de Repentance, se terminent avec Yom Kippour, le jour de l’expiation. C’est une période pour demander pardon et se réconcilier avec Dieu et ses semblables.
Les prières récitées pendant Rosh Hashanah ont un caractère particulier. La Amidah, prière centrale de chaque office, est légèrement modifiée pour refléter la gravité et la solennité de cette période. Les fidèles prient pour être inscrits dans le Livre de la Vie, demandant à Dieu de leur accorder une année de santé, de prospérité et de paix.
Rosh Hashanah est marqué par de nombreuses coutumes et traditions, chacune ayant une signification symbolique. De la nourriture aux rituels religieux, chaque élément contribue à l’expérience spirituelle de cette fête.
L’un des moments les plus attendus de Rosh Hashanah est le repas festif. Les plats servis ont une signification profonde. Par exemple, il est de tradition de manger des pommes trempées dans du miel, symbole de souhait pour une année douce et prospère. D’autres aliments symboliques incluent la grenade, dont les nombreuses graines représentent la multitude des bonnes actions que l’on souhaite accomplir dans l’année à venir, et la tête de poisson, qui symbolise le désir d’être à la tête, et non à la queue.
Le rituel de Tashlikh est un autre élément clé de Rosh Hashanah. Lors de cette cérémonie, les fidèles se rendent près d’un cours d’eau et jettent des miettes de pain ou d’autres objets symboliques dans l’eau. Ce geste représente la volonté de se débarrasser des péchés et de se purifier pour la nouvelle année. Ce moment offre une occasion unique de méditer sur ses erreurs passées et de faire des résolutions pour l’avenir.
Rosh Hashanah est également une fête qui met en avant l’unité communautaire. Les offices en synagogue sont l’occasion pour les familles et les amis de se réunir et de célébrer ensemble. La présence de la communauté permet de renforcer le lien avec Dieu et les autres. Les prières collectives donnent un sentiment de solidarité et rappellent l’importance des relations humaines.
Bien que Rosh Hashanah soit une fête spécifiquement juive, ses enseignements ont une portée universelle. Le concept de réflexion, de repentance et de renouveau peut être appliqué à toutes les cultures et religions. En prenant du temps pour réfléchir à nos actions passées et pour nous améliorer, nous pouvons tous aspirer à un avenir plus positif et juste.
La période entre Rosh Hashanah et Yom Kippour est appelée les Dix Jours de Repentance. C’est un moment pour intensifier les prières, réfléchir à nos actions passées et demander pardon. Ces dix jours sont vus comme une opportunité supplémentaire pour se racheter avant que le verdict divin ne soit scellé à Yom Kippour.
La croyance centrale est que durant Rosh Hashanah, Dieu inscrit les noms des individus dans l’un des trois livres : le Livre de la Vie pour ceux qui sont destinés à une année prospère, le Livre de la Mort pour ceux qui ne survivront pas l’année, et un troisième livre pour ceux dont le destin n’est pas encore décidé. C’est pourquoi les Dix Jours de Repentance sont perçus comme une chance pour améliorer son sort et influencer le jugement final.
La préparation spirituelle pour Rosh Hashanah commence bien avant la fête. Pendant le mois d’Eloul, le dernier mois du calendrier hébraïque, les juifs augmentent leur nombre de prières et de bonnes actions. Le but est d’arriver à Rosh Hashanah dans un état d’esprit de pureté et de repentance.
Tout comme le Nouvel An civil, Rosh Hashanah est l’occasion de prendre des résolutions. Cependant, les résolutions prises lors de cette période ont un aspect spirituel plus profond. On se promet d’être une meilleure personne, d’accomplir plus de mitsvot (commandements) et de s’engager à faire davantage pour le bien commun.
Bien que les pratiques de Rosh Hashanah soient similaires à travers le monde, chaque communauté juive a ses spécificités culturelles. Par exemple, certaines communautés ajoutent des plats particuliers à leur repas de fête ou récitent des poèmes liturgiques supplémentaires. Ces variations montrent la diversité des traditions juives et enrichissent l’expérience de cette fête.
En Israël, Rosh Hashanah a une signification particulière, car c’est un jour férié national. Les rues sont calmes, les magasins fermés, et les familles se rassemblent pour célébrer. Les offices en synagogue sont souvent bondés, et l’atmosphère est remplie de solennité et de réflexion. A la différence des 3 fêtes, Pessah, Shavouot et Souccot, Rosh Ashana dure 2 jours en Israel comme en France et partout dans le monde.
Rosh Hashanah est bien plus qu’un simple jour de célébration. En effet, c’est un jour marqué par de nombreuses lois et coutumes spécifiques qui régissent la manière dont il doit être observé. Ces règles sont conçues pour nous guider à travers une période de réflexion profonde, de repentance, et de prière sincère. Voici un aperçu des principales lois et interdictions qui encadrent la fête de Rosh Hashanah.
Il est coutume, dans de nombreuses communautés, de jeûner la veille de Rosh Hashanah. Ce jeûne commence à l’aube et se termine dans l’après-midi, souvent juste avant la prière de Min’ha Kétana. Ce moment de jeûne permet de se purifier avant d’entamer la nouvelle année. Cependant, selon certains décisionnaires comme le Rama, il est permis, voire recommandé, de manger avant le jour. Néanmoins, selon le Zohar Hakadoch, il est préférable d’éviter de manger entre le réveil et la Tefila, et de se contenter d’une boisson, comme du café ou du thé.
Certaines situations permettent d’être exempt du jeûne, notamment en cas de maladie ou lorsqu’un événement spécial, comme une brit mila ou un pidione habèn, a lieu. En présence de ces événements, il est permis de participer au repas de fête.
Avant Rosh Hashanah, il est de coutume de procéder à la délégation des vœux que l’on a prononcés au cours de l’année. Cette délégation doit se faire devant trois hommes adultes. Elle vise à annuler les vœux qui ont été oubliés ou non accomplis, car leur non-respect peut entraîner des conséquences spirituelles graves.
Les femmes mariées peuvent demander à leur mari de se délier de leurs vœux, tandis que les femmes célibataires se reposent sur le Kol Nidré.
La veille de Rosh Hashanah, des préparatifs importants sont effectués pour honorer cette journée spéciale. Il est coutume de se couper les cheveux, de se laver et de se tremper au Mikvé, le tout en l’honneur de Yom Tov. De plus, on porte des vêtements de Shabbat pour signifier notre confiance en la clémence de Dieu durant cette période de jugement.
Certains ont la coutume de se rendre au cimetière la veille de Rosh Hashanah, notamment près des tombes de grands Tsadikim (justes). Ce geste vise à prier pour que, par leur mérite, nos propres prières soient exaucées. Il est cependant important de diriger ses prières uniquement à Dieu, et non directement aux défunts.
Une interdiction notable concerne le Shofar, qui ne doit pas être sonné la veille de Rosh Hashanah, même si le premier jour de la fête tombe un Shabbat. Cette pratique vise à troubler l’ange accusateur, en faisant croire que Rosh Hashanah est déjà passé.
La période entre Rosh Hashanah et Yom Kippour est connue sous le nom de Dix Jours de Repentance. Ces jours sont particulièrement propices à la prière, à la réflexion et à la repentance. Pendant cette période, certaines modifications sont apportées aux prières quotidiennes, telles que la fin de la bénédiction du Chemoné Essré, qui se termine par “Baroukh ata Hachem Hamélèkh Hakadoch” au lieu de “Hakel Hakadoch”.
En cas d’erreur dans la récitation de “Hamélèkh Hakadoch”, si la correction est effectuée immédiatement, la prière peut être poursuivie normalement. Cependant, si l’erreur n’est pas rectifiée à temps, il est nécessaire de recommencer la prière depuis le début.
Les repas festifs de Rosh Hashanah revêtent une grande importance symbolique. Ils sont composés d’aliments ayant des significations profondes. Par exemple, on trempe traditionnellement une pomme dans du miel, un acte symbolisant le souhait d’une année douce. D’autres aliments incluent les grenades, les poireaux, et la courge, chacun représentant des prières spécifiques pour la nouvelle année.
Les bougies de Yom Tov sont allumées avec une bénédiction spéciale, et si Rosh Hashanah tombe un Shabbat, on dit une bénédiction pour les bougies de Shabbat ainsi que pour celles de Yom Tov. Les Sefaradim, par exemple, ne récitent pas le Shehecheyanu lors de l’allumage des bougies, mais attendent le Kidouch pour cela.
Le Shofar est l’un des symboles les plus puissants de Rosh Hashanah. Selon la Torah, il est commandé de sonner neuf sons, composés d’une tekiya (un son long et simple), une teroua (un son saccadé), et une nouvelle tekiya. Cependant, pour s’assurer que la Mitsva est correctement accomplie, il est d’usage de sonner trente sons pendant la matinée.
Le Shofar est considéré comme un réveil spirituel, incitant à la repentance et à la rétrospection. Son son puissant rappelle à chacun de se réveiller de son sommeil spirituel et de se tourner vers Dieu avec sincérité. Le Rambam explique que la sonnerie du Shofar symbolise un appel à l’introspection et à la correction de nos actions passées.
Le rituel de Tashlikh a lieu pendant Rosh Hashanah, généralement l’après-midi du premier jour, sauf si c’est un Shabbat. Ce rituel consiste à se rendre près d’un cours d’eau et à jeter symboliquement des miettes de pain dans l’eau, représentant la volonté de se débarrasser de ses péchés.
Pendant Rosh Hashanah, comme pendant d’autres jours de Yom Tov, certaines interdictions sont en place. Il est interdit de jeûner pendant les deux jours de fête, sauf dans des cas exceptionnels. De plus, certaines communautés ont pour coutume d’éviter de manger des aliments acides ou amers durant ces jours. Par exemple, il est commun d’éviter les noix, car leur valeur numérique en hébreu est équivalente à celle du mot ‘het (faute), et elles peuvent entraîner des difficultés à bien s’exprimer lors des prières.
Le deuxième jour de Rosh Hashanah a également ses particularités. Lors du Kidouch, on ajoute la bénédiction du Shehecheyanu, qui remercie Dieu pour nous avoir permis de vivre ce moment spécial. Il est de coutume de poser un fruit nouveau sur la table pour marquer cette bénédiction.
Si Rosh Hashanah tombe un Shabbat, certaines règles supplémentaires s’appliquent. Par exemple, on n’utilise pas le Shofar le premier jour, et les prières sont légèrement modifiées pour refléter le caractère du Shabbat. Bien que certaines prières, comme l’Avinou Malkénou, soient récitées les jours normaux de Rosh Hashanah, elles sont omises lors du Shabbat.
La Tefila (prière) de Rosh Hashanah est un élément central de la fête. Il est recommandé de réviser les prières avant la fête pour éviter toute confusion pendant les offices. Les prières de Rosh Hashanah sont particulièrement longues et comprennent de nombreuses sections spéciales, comme les Malkhiyot, qui couronnent Dieu en tant que roi, et les Zikhronot, qui rappellent à Dieu de se souvenir de ses promesses envers Israël.
Durant les deux soirées de Roch Hachana, après avoir récité le Kiddouch de la fête et procédé à la Netilat Yadayim, suivi de la bénédiction “Motsi” sur le pain, la tradition consiste à consommer certains aliments en guise de “bon signe” pour l’année à venir. Voici le déroulement selon le Ben Ich ‘Haï.
On commence par une datte en récitant la bénédiction :
Traduction : Puisses-tu détruire nos ennemis, ceux qui nous haïssent et ceux qui nous veulent du mal.
Avant de consommer, le maître de maison récite avec ferveur :
Traduction : Puisses-tu multiplier nos mérites et prendre soin de nous.
Avant de consommer, le maître de maison récite avec ferveur :
Traduction : Puisses-tu anéantir nos ennemis et ceux qui nous veulent du mal.
Avant de consommer, le maître de maison récite avec ferveur :
Traduction : Puisses-tu faire disparaître nos ennemis.
Avant de consommer, le maître de maison récite avec ferveur :
Traduction : Puisses-tu déchirer notre mauvais verdict et faire apparaître nos mérites.
Avant de consommer, le maître de maison récite avec ferveur :
Traduction : Puisses-tu nous combler de mitsvot comme la grenade est remplie de grains.
Avant de consommer, le maître de maison récite avec ferveur :
Traduction : Puisses-tu nous renouveler pour une année douce et bonne comme le miel.
Avant de consommer, le maître de maison récite avec ferveur :
Traduction : Puisses-tu nous placer à la tête et non à la queue.
Ces prières sont récitées avec ferveur et concentration, afin d’inviter une année pleine de bénédictions et de protection divine.
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